65e anniversaire de l’indépendance : le capitaine Ibrahim Traoré appelle les Burkinabè à un sursaut national pour une souveraineté totale.

Burkina-Indépendance-Message-Président.

65e anniversaire de l’indépendance : le capitaine Ibrahim Traoré appelle les Burkinabè à un sursaut national pour une souveraineté totale.

Ouagadougou, 11 déc. 2025 (AIB) – Le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a livré un message à la Nation mercredi 10 décembre 2025, dans lequel il a dressé un bilan sans complaisance de la situation nationale, salué les sacrifices des forces combattantes et tracé les orientations pour une souveraineté totale.

À l’occasion du 65e anniversaire de l’accession du Burkina Faso à l’indépendance, le Chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, a adressé son message à la Nation. Poignant, direct et sans langue de bois, ce discours franc et sincère rompt avec les déclarations traditionnelles servies couramment.

En quelques minutes, il a exprimé ce qui venait directement du cœur : son ressenti, l’état des lieux, ses espoirs et sa vision. Les secteurs prioritaires ont été passés en revue par le Président, qui a reconnu les efforts et les sacrifices consentis par ses concitoyens, tout en les appelant à rester mobilisés pour poursuivre la marche vers des objectifs meilleurs.

Il a rendu un vibrant et mérité hommage aux Forces de défense et de sécurité (FDS), engagées sur les théâtres d’opérations, et qui, au prix du sacrifice suprême, ont réussi à reconquérir de nombreuses localités du pays, permettant ainsi le retour des populations dans leurs zones d’origine. Grâce à leurs actions conjuguées, l’offensive contre les terroristes est aujourd’hui une réalité.

Le Président s’est montré ferme face à ceux qui endeuillent les Burkinabè pour des raisons égoïstes et infondées. « Fuir le Burkina Faso ou mourir » est, selon lui, l’unique option qui reste aux ennemis de la Nation. « Nous allons poursuivre jusqu’aux limites de nos frontières et sécuriser le Burkina Faso pour qu’il vive en paix, se développe, soit prospère et devienne un modèle inspirant pour les autres nations », a-t-il prévenu.

La guerre n’étant pas uniquement militaire, le Chef de l’État a exhorté les autres acteurs à poursuivre le combat dans leurs domaines respectifs. « Tous ceux qui se battent pour atteindre cette souveraineté, cette indépendance réelle, je les exhorte à continuer le combat. Et tous ceux qui étaient encore dans le doute doivent rejoindre le bateau et conjuguer leurs efforts avec nous », a-t-il soutenu.

Selon lui, l’éveil des consciences doit se poursuivre et s’intensifier afin de rallier tous les Burkinabè au combat pour l’indépendance réelle et la souveraineté nationale.

Il a interpellé les opérateurs économiques, les enseignants et les acteurs du monde agricole, rappelant à chacun sa part de responsabilité.Si le Burkina Faso veut se développer, l’industrialisation et la transformation locale des matières premières doivent devenir des choix stratégiques pour créer richesse, emplois et valeur. Les générations futures doivent s’approprier cette nécessité, changer de mentalité et adopter des paradigmes de développement endogène, dès la base, notamment par l’éducation.

« À tous ces braves enseignants (…) qui se battent corps et âme pour transformer les tout-petits, les rendre plus patriotes, plus civiques, les rendre révolutionnaires dans l’âme, je vous exhorte à poursuivre ce travail, car c’est par eux que nous pourrons maintenir le flambeau de notre patrie », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le Président a salué les prouesses des acteurs de santé et promis de renforcer le plateau technique.Ses propos s’adressaient également au monde rural, pour lequel il a annoncé qu’aucun effort ne sera ménagé afin d’atteindre la souveraineté alimentaire.

Pour le Chef de l’État, il n’y a pas de temps à perdre, car les chantiers du développement sont immenses. Ceux pour qui le Burkina Faso est un modèle et espèrent s’en inspirer, tout comme ceux qui, dans le dépit et la haine, alimentent paradoxalement la détermination nationale, constituent autant de raisons d’avancer.

« Le combat contre l’impérialisme, le néocolonialisme et toutes leurs manifestations se mène chaque jour. Nous ne baisserons pas les bras », a-t-il conclu.

Agence d’Information du Burkina