« Aider, contribuer, se sentir utile et connecté : voilà ce qui épanouie après 20 ans de travail et d’analyses.

« Aider, contribuer, se sentir utile et connecté : voilà ce qui épanouie après 20 ans de travail et d’analyses.

Qu’est-ce qui nous rend vraiment heureux ? Un chercheur de l’Université d’Oxford nous donne la réponse, et ce n’est pas ce que vous croyez !

Passer du temps avec ses proches, voyager un maximum ou encore gagner de l’argent… Il y a de nombreux facteurs qui peuvent nous rendre heureux. Mais pour Michael Plant, un chercheur de l’Université d’Oxford, la clé de l’épanouissement ne réside pas dans ces choses-là. Après avoir 20 ans de travail et d’analyse, ce dernier a trouvé un lien entre le bonheur et la santé mentale. Plus encore, c’est la notion d’altruisme qui est mise en avant dans ses recherches.

« Aider, contribuer, se sentir utile et connecté : voilà ce qui nourrit une vie épanouie. Entretenir des relations profondes et sincères, mais aussi tisser des liens plus occasionnels, fait naître un sentiment d’appartenance essentiel », a-t-il déclaré dans les colonnes du média CNBC. Ainsi, le bonheur ne vient pas de nous, mais des autres. De ce que l’on peut leur apporter pour les aider à se sentir mieux.

Pourquoi l’altruisme nous rend heureux ?

Et il n’est pas le seul à penser cela. « L’idée peut sembler contre-intuitive, surtout dans un monde où l’on répète sans cesse qu’il faut ‘-se recentrer sur soi. Pourtant, plusieurs chercheurs, dont ceux qui travaillent sur le bonheur, le disent clairement : s’occuper des autres a un effet direct sur notre propre bien-être. Et c’est évident« , confirme à son tour la psychologue clinicienne Amélie Boukhobza.

Mais alors, pourquoi être altruiste nous procure un certain bien être ? Tout simplement « parce que le lien apaise, parce que sortir de son nombril remet les choses en perspective ». « Cela nous décentre, nous allège. Parce que donner ou aider génère un sentiment d’utilité qui nourrit. Il suffit d’en faire l’expérience pour le sentir« , ajoute la spécialiste.

Ne pas tomber dans « la posture du sauveur » S’occuper des autres élimine le doute, les ruminations, l’autocritique et l’obsession de soi qui peuvent jouer sur notre humeur et notre état d’esprit.  » Et puis, soyons honnêtes. Faire plaisir aux autres renvoie aussi une bonne image de soi. C’est valorisant. Ça rassure sur qui on est. Ça renforce l’estime, quand même… », glisse-t-elle à Doctissimo.

Attention, être altruiste rend heureux, mais il ne faut pas non plus s’oublier et se négliger. Trop donner peut nous épuiser mentalement . »Cela ne signifie pas tout sacrifier pour les autres. Ni tomber dans la posture du ‘sauveur’. Surtout pas ! », prévient-elle avant de conclure : « Les actions à mettre en place sont souvent plus simples que cela : un geste, une écoute, une attention discrète. Un petit cadeau qui fait plaisir des deux côtés. Tous ces moments créent du lien. Et le lien, lui, protège ».

REMARQUE: les résultats de recherches de cette étude corroborent avec les enseigenements islamiques, selon lesquels, soutenir, entretenir, assister autrui, font partie de la foi. Et naturellement, c’est dans la fraternité agissante, que l’homme retrouve son épanouissement et son bonheur.

https://www.bibamagazine.fr/lifestyle/psycho/ni-lamour-ni-largent-voici-ce-qui-nous-rend-vraiment-heureux-selon-un-chercheur-doxford-466727.html

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