Gaza : le Washington Post publie les noms de 18 500 enfants tués par Israël.

À Gaza, le massacre ne connaît plus de limites. Plus de 100 000 Palestiniens ont été tués depuis le début de la guerre déclenchée par Israël le 7 octobre 2023. Une guerre ? Non. Un génocide, méthodique, assumé, documenté.

Le Washington Post vient d’en publier une preuve insoutenable : les noms et âges de 18 500 enfants palestiniens assassinés.

Ces données proviennent du ministère de la Santé de Gaza, qui recense chaque mort à partir des hôpitaux, morgues, témoignages familiaux et sources journalistiques.

Parmi les victimes, 915 nourrissons n’avaient même pas un an. Chaque tranche d’âge entre 0 et 12 ans compte au moins 800 enfants tués. De 13 à 17 ans, environ 1 000 morts pour chaque âge. C’est une extermination d’enfants, à échelle industrielle.« Certains ont été tués dans leur lit. D’autres en jouant. Beaucoup ont été enterrés avant même d’avoir appris à marcher », écrit le Post.

L’UNICEF déclare que Gaza est l’endroit le plus dangereux au monde pour un enfant. Face à ce crime contre l’humanité, Israël nie, ment, efface les preuves, tout en poursuivant son entreprise de destruction totale. Le gouvernement israélien rejette les bilans palestiniens, les qualifiant de “propagande”, sans jamais fournir de décompte crédible. Une stratégie de dissimulation, alors que les chiffres parlent d’eux-mêmes : c’est une population entière qui est visée.

Pendant ce temps, les puissances occidentales se rendent complices par leur silence, leur soutien militaire ou leur double discours. La reconnaissance de l’État de Palestine aurait dû être un acte de justice, un levier de pression contre l’occupation, un geste fort pour la paix. Mais en l’absence d’engagements concrets, elle reste largement symbolique, sans traduction politique réelle.

Quelques pays européens l’ont reconnue, sans effet concret. Les grandes capitales continuent de traiter Israël comme un État de droit, alors qu’il commet en toute impunité des crimes de masse contre un peuple sans armée, sans refuge, sans voix. Le génocide en cours à Gaza n’est ni un débat, ni une opinion.

C’est une réalité. Une réalité filmée, chiffrée, pleurée, et ignorée. L’histoire jugera. Mais combien d’enfants devront encore mourir avant que le droit international ne s’applique enfin à Israël ?

Oumma.com