Refuser ces 7 choses est essentiel à votre bonheur selon une psy.

Apprendre à dire « non » n’est pas un signe de faiblesse, mais un acte de respect envers soi-même. La psychologue Amélie Boukhobza dévoile sept situations clés où refuser devient essentiel pour préserver son équilibre et sa santé mentale.
Apprendre à poser des limites pourrait bien être l’une des clés du bien-être. Amélie Boukhobza, psychologue clinicienne, identifie sept situations dans lesquelles savoir dire « non » devient essentiel. Derrière ce mot court et simple, se cache un puissant levier de santé mentale. Un outil de protection personnelle, souvent sous-estimé.
Pourquoi est-ce si important de savoir dire « non » ?
Dire « non » reste encore trop souvent perçu comme un acte d’opposition, voire d’égoïsme. Pourtant, c’est tout l’inverse. Refuser ce qui ne nous convient pas ne signifie pas être fermé ou insensible. C’est au contraire une façon de s’écouter, de se respecter… et de se libérer.
« C’est sûr qu’avant de parler de développement personnel, de bonheur, d’épanouissement, on oublie de dire que l’un des leviers les plus puissants, c’est simplement… de savoir dire non. Un non simple. Un non qui pose une limite, un non qui protège. Et ce « non » n’est pas toujours si facile… », rappelle Amélie Boukhobza.

1- Dire non à ce qui nous épuise socialement.
Soirées sans envie, dîners vides de sens, discussions subies ou groupes WhatsApp incessants… Autant de sollicitations qui peuvent devenir énergivores.
2 –Dire non aux obligations déguisées.
Ces petites requêtes en apparence anodines finissent par peser lorsqu’elles s’accumulent. Un service « vite fait », un petit détour, un café de cinq minutes… toujours pour les autres, rarement pour soi.
3- Dire non aux injonctions au bonheur.
Pensée positive, yoga, journaling… Ces outils peuvent être bénéfiques, mais ne devraient jamais devenir une norme imposée.
4- Dire non à la culpabilité familiale.
Certaines remarques familiales peuvent manipuler ou culpabiliser, sous couvert d’amour. Il est alors sain de remettre les choses à leur place. « Certaines familles savent très bien jouer de la corde sensible. « Tu ne viens jamais », « Tu préfères tes amis », « Tu fais ta vie ». Oui. Et alors ? C’est ce que l’on appelle grandir, poser ses priorités. Et ce n’est pas un crime », souligne la psychologue.
5- Dire non aux attentes irréalistes dans le couple.
L’amour ne justifie pas de tout supporter ni de tout endosser. Il est sain de reconnaître ses limites émotionnelles. « On ne peut pas tout donner, tout comprendre, tout combler. Et parfois, il faut savoir dire : non, je ne peux pas être tout ça pour toi », confie-t-elle.
6- Dire non à soi-même, parfois.
Il arrive que notre propre exigence devienne notre pire ennemie. Cette petite voix intérieure qui nous pousse à faire toujours plus mérite parfois d’être remise à sa place. » À cette petite voix intérieure qui pousse à faire toujours plus, toujours mieux, toujours vite. On peut l’écouter, mais on n’est pas obligé(e) de lui obéir », prévient Amélie Boukhobza.
7- Dire non aux relations toxiques.
Qu’elles soient amicales, amoureuses ou professionnelles, certaines relations deviennent destructrices. Apprendre à dire « stop » est parfois vital.
8- Dire « non », un acte de santé mentale.
Choisir de dire non, ce n’est ni rejeter ni blesser. C’est se choisir, tout simplement. Un pas vers un quotidien plus aligné, plus apaisé.
Sources: Entretien avec Amélie Boukhobza, psychologue clinicienne – jeudi 12 juin 2025.
https://www.doctissimo.fr/psychologie/mieux-se-connaitre/bonheur-mieux-se-connaitre/refuser-ces-7-choses-est-essentiel-a-votre-bonheur-selon-une-psy-387948.htm
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