Tik tok, perversion des mœurs d’une jeunesse en perdition.

Tik tok, perversion des mœurs d’une jeunesse en perdition.

Au Burkina Faso, parmi les multiples réseaux sociaux, Tik tok semble plus occuper les temps des jeunes. Malheureusement l’usage que ces derniers en font questionnent plus d’un observateur, notamment quant à son impact sur leurs comportements sociaux.

A y faire un tour, l’on peut remarquer une dégradation, voire une dérive des mœurs. Au lieu que cette application soit utilisée à sa juste valeur pour la promotion des activités professionnelles et autres valeurs constructives, elle est plutôt privilégiée par un nombre considérable de jeunes dans l’exposition de leur nudité par diverses formes et manières. Cette tendance aux allures dépravantes, augure des lendemains incertains pour cette frange de notre population. Quand bien même la tendance semble être africaine, le cas de notre pays, le Burkina Faso retient notre attention dans cet article.

« Les valeurs familiales, le mariage, le respect de la dignité humaine, la spiritualité en font les frais avec la montée de l’usage des réseaux sociaux dans le mauvais sens ».

Aujourd’hui, nous constatons avec amertume toutes formes de dérives et de bassesse à travers des vidéos de sextape, de personnes dénudées, de live aux natures sexuelles sur les réseaux sociaux notamment sur tiktok, l’application la mieux adaptée pour la circonstance où des jeunes, filles comme garçons, souvent mineurs ou adultes, s’adonnant à ces exercices d’expositions de leur dignité humaine dans la promotion de leurs intimités sur la place publique.

Au regard des nombreux risques, cela n’interpelle-t-il pas sur la nécessité d’un encadrement et éventuellement une restriction de l’accès de certaines catégories de personnes à ces plateformes ?

Ce qui permettra certainement de sauvegarder les valeurs sociales enseignées et protéger la dignité des personnes parfois innocentes. Surtout sous nos cieux où les paroles obscènes et les injures dégradantes s’allient aux comportements sexuels. Des exemples font légions dans les images partagées au quotidien. Point besoin de dire que le phénomène prend de l’ampleur, au fur et à mesure que les réseaux se multiplient.

A cet effet, le Burkina Faso actuel aujourd’hui en pleine refondation pour la construction d’un Etat-nation. Ce qui est fort appréciable d’autant plus que les premières autorités elles-mêmes ayant inscrit dans leurs priorité la sauvegarde nos valeurs traditionnelles et la promotion des vertus sociales. D’où leurs multiples louables efforts dans le sens de nous amener à renouer avec les valeurs familiales, républicaines, civiques et patriotiques. La question des comportements de nos jeunes sur les réseaux sociaux devient ainsi une préoccupation sur laquelle il est impératif de se pencher, de peur de voir une société décadente.

« Au constat actuellement, les mineurs et adolescents sont les plus exposés et vulnérables sur ces réseaux sociaux par les influences tendancielles du moment ».

Il est indéniable que, de nos jours, l’importance de la famille, du mariage, le respect des valeurs humaines et civiques sont sérieusement mis à mal. A cela s’ajoute les statistiques croissantes hallucinantes des cas de divorce dans les tribunaux. Avec ce constat déjà alarmant quant au malaise de notre société dans la gestion des foyers, de la famille et de la société. Ne serait-il pas salutaire de conjurer ce mal des réseaux sociaux, particulièrement TIKTOK, qui détruit à petit feu la jeunesse burkinabè et le reste de la société ?

Encadrer l’usage de TIKTOK.

Il est bien vrai que ces plateformes sont utilisées par un nombre considérable de personnes pour des affaires et autres activités responsables et licites. Mais le constat amer sous nos yeux nous contraint de conclure que TIKTOK est une menace pour la jeunesse burkinabè, sil il n’est encadrer. Cette application suscite plus de mal pour notre jeunesse que de bien.

Jusqu’à présent, l’usage de cette plateforme n’est pas fait à bon escient. Par conséquent, il faut un recadrage sérieux sur la question afin de permettre à ceux qui veulent utiliser ces outils pour mener et booster leurs entreprises et activités et tous ceux qui sont dans d’autres orientations responsables de le faire, à labri des usagers malsains.

Autrement, il devient nécessaire non seulement de renforcer l’éducation à l’usage des réseaux sociaux et sensibiliser les populations surtout les plus jeunes sur les risques d’un tel comportement, mais également, la situation impose que la Brigade de la cybercriminalité sévisse davantage sur les cas de dérives, traque et sanctionne les fautifs à la hauteur de leurs forfaits. Car nous avons besoin d’un Burkina Faso digne, travailleur, et respectueux des valeurs du « Burkindlim ».

Arounan GUIGMA

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